Monique Grinard : entre Zeus et la mante religieuse

Diplômé de l'École de journalisme de Bordeaux-Talence, Luc Malepeyre est né le 11 avril 1959, à Montpellier. A la fin de ses études, il rejoint la rédaction du quotidien régional du Languedoc-Roussillon-Rouergue, Midi Libre : d'abord à Montpellier (1980), puis à Rodez (de 1981 à 1988), ensuite à Perpignan (de 1989 à 2007), enfin à Béziers (2008). Pendant ces presque trente années passées au sein du Groupe de presse de Saint-Jean-de-Védas, « Les Journaux du Midi », il a aussi collaboré à de très nombreux magazines, hebdomadaires ou mensuels, guides, livres et revues diverses, traitant aussi bien des loisirs, de la gastronomie que de la vie politique dans la Cité.

Monique Grinard. Native de Cognac, en Charente, elle a été conseillère générale RPR du canton de la Côte-Radieuse (Saint-Cyprien et Canet-en-Roussillon), de 1982 à 1994. Veuve avec trois enfants à l'âge de 39 ans, conseiller juridique et fiscal, à Perpignan, où elle a dirigé le plus grand cabinet d'expertise-comptable de la ville durant les décennies 70, 80 et 90, exploitante agricole à Oms, dans les Hautes-Aspres, Monique Grinard, bavarde impénitente, est une femme de convictions, fortes, à l'image de son engagement dans l'action sociale. On peut dire d'elle qu'elle a su se mouiller pour protéger les plus faibles. Beaucoup louent sa générosité exceptionnelle, sa manière de prêter le flanc à des causes que d'autres auraient vite abandonné tant elles paraissaient perdues d'avance... Elle, au contraire, a risqué sa peau, jusqu'à s'y ruiner, pour sortir de la chronique d'une misère annoncée, des petites gens. C'est son parcours atypique sur la scène politique départementale entre, notamment, Zeus, pour qualifier un certain maire de Saint-Cyprien, et la mante religieuse, pour désigner un certain maire de Canet-en-Roussillon, que Luc Malepeyre nous raconte, nous déroule, nous dévoile. II le fait à travers des rencontres, des situations et des intrigues rassemblant des élus locaux qui s'échinent et où, souvent, l'homme apparaît comme le plus affamé des fauves ! Il l'écrit dans une langue naturelle.