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«Nous ne sommes pas de la race des heureux.» Cette phrase lancée par la duchesse d'Alençon résume l'histoire d'un couple marqué par la fatalité, au point qu'on la croirait inventée par un auteur romantique. Fatalité historique pour Ferdinand-Philippe, duc d'Alençon, né en juillet 1844, qui assiste à 4 ans au départ en exil de son grand-père, le roi Louis-Philippe, après son abdication devant les révolutionnaires de 1848.
Fatalité sentimentale lorsque le garçon perd sa mère à 14 ans et se sent englué dans les brumes d'un exil anglais. A peine plus âgée, Sophie-Charlotte, princesse Wittelsbach, née en 1847 et petite-fille du roi Maximilien de Bavière, voit ses fiançailles avec Louis II rompues sans raison.
Fatalité médicale, lorsque le jeune couple soudé par un amour passionné subit le choc des longues crises de mélancolie de Sophie, comme si la malédiction de sa soeur, l'impératrice Sissi, était contagieuse.
Fatalité du fait divers, lorsque le 4 mai 1897, la duchesse d'Alençon périt dans l'incendie du Bazar de la Charité et devient «la princesse sublime qui voulut mourir à son poste».
Cette histoire, publiée voilà soixante ans, nourrie des ultimes témoignages des familiers du couple, est un des grands succès de l'édition historique et nécessitait cette réédition.